mardi 15 décembre 2009

Le Forest day, un exemple qui fera école

Godefroy Macaire CHABI, Copenhague

La tenue du Forest day ou la Journée de la Forêt dimanche 13 décembre 2009 à Copenhague initié principalement par le Centre international de recherche forestière (CIFOR)et qui a bénéficié de l'appui du gouvernement danaois aura été une réussite.
Réussite de par le nombre important de personnes que cette journée à draîné. Ensuite de par la qualité des participants. Des prix Nobel (Wangari Mathaai, Pauchauri), des éminentes personnalités à l'image de Mme Gro Bruntland, des chercheurs de tous bords, des universitaires, des instituts de recherche dont l'activisme pour les questions forestières et de développement durable est prouvé. Tout ce monde a pu faire évoluer la réflexion sur la conservation, la protection et la gestion tout court du couvert forestier.

Personne de ceux qui étaient présents n'a eu l'impression de s'être ennuyé, car les thèmes et les problématiques abordées sont de taille: adaptation, mitigation, dégradation etc.

Dégradation, et voici un mot qui a beaucoup circulé au cours de cette COP15 et qu'on a assez entendu pendant la journée, avec un lien vers ce qui dans les prochaines années promet d'aider le monde à faire face à la catastrophe: la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation, REDD. Les pays ont le devoir de l'intégrer dans l'approche. Sans cela, on va courir tout droit vers la catastrophe.

Et l'intérêt réside surtout dans la mise en évidence des cas de réussite comme par exemple la gestion des forêts du bassin du Congo (deuxième plus grand patrimoine écologique au monde après l'Amazonie).

Même si cela rappelle les journées de l'arbre initiées dans certains pays, notamment ceux d'Afrique, les particitants à cette troisième édition du Forest day repartent de Copenhague avec des idées novatrices, des projets nouveaux qui pourront participer au débat collectif.

Mais comme on l'a plusieurs fois fouetté aussi bien au cours du Forest day que lors de certaines discussions à la COP 15, il faut entourer toutes ces volontés d'un minimum d'engagement de gouvernance. Ceci évitera qu'on en fasse un effet de mode, avec des impacts mous.

Car n'oublions pas une chose, l'enjeu c'est la lutte contre les changements climatiques.





Cet événement représente au-delà

Aucun commentaire: