samedi 18 juillet 2009

L’ananas béninois, un enjeu: 250 milles tonnes espérées cette année

124 mille tonnes d’ananas ont été produites au cours de la campagne 2006-2007. En réalité la production de l’ananas n’a fait que progresser depuis 2002. C’est une filière importante qui d’ailleurs se positionne au rang des cultures retenant l’attention au regard de l’engouement qu’elle suscite au niveau des producteurs, des transformateurs ainsi que des distributeurs.
L’ananas béninois est bien apprécié sur le marché régional et international. Deux variétés sont produites : « la Cayenne lisse » et l’ «Abacaxi ». Les produits de transformation à savoir le jus le sirop, la confiture, l’ananas séché sont exportés vers la suisse l’Espagne et la France sans oublier les pays de la sous région ouest africaine qui ne cessent d’augmenter leur commande. Tout ceci a galvanisé l’actuel gouvernement qui a clairement exprimé ses ambitions pour la filière .Ainsi pour l’année 2009, la production devra passer à 250 mille tonnes. D’ici l’an 2011, il faut atteindre les 400 mille tonnes ; assurer la transformation d’au moins 50% de la production sur le territoire national.En outre, le niveau d’exportation vers l’Europe doit passer de 2 mille à 20 mille tonnes. En ce sens, de nombreuses actions ont commencé à être menées. Elles concernent l’appui à l’organisation des acteurs à la base ainsi que leur formation. 30 parcelles de démonstrations ont été installées dans les zones de production comme le sud et le centre du pays. On peut également évoquer l’acquisition de plus d’un million de rejets de Cayenne lisse pour la vulgarisation de cette variété. La variété de haut rendement dénommé MD2 a aussi été introduite dans la production. Avec le Plan Stratégique de Relance du Secteur agricole dans son volet diversification des filières agricoles, il est clair que l’ananas béninois trouvera son compte. D’autres problèmes attendent d’être résolus. Il s’agit de la non maîtrise du marché régional et international, de la mise au point de formule et de doses d’engrais spécifiques adaptés aux conditions agro écologiques du Bénin, du manque de laboratoire accrédité. L’espoir est tout de même permis vu la volonté affichée du gouvernement de faire de cette filière une des plus pourvoyeuses de devise .

1 commentaire:

hermann abihona a dit…

je m'appel ABIHONA Hermann,je suis très content de cette publication. Moi je suis un étudiant en licence professionnelle/production végétale à la faculté des sciences agronomiques de l'université d'abomey calavi. je suis souvent déçu de la grande masse d'ananas exporté vers les pays de la sous région et de l'europe. le bénin peut encourager l'implantation des usines de transformation dans les aires de productions. de plus c'est un produit apprécié partout dans la sous région et dans le monde du fait de notre zone agroécologique très favorable. nous encouragerons donc la production de qualité de l'ananas et une amélioration du rendement dans les prochaines années.