mercredi 13 août 2008

Revoici les jeunes

Cette semaine-ci encore, ils se sont donné rendez vous dans la belle province, le Québec. Sinon, comment peut il être possible de manquer ce genre de rendez vous alors qu’il y a tant à faire et tan à dire ? Impossible a semblé massivement répondre une jeunesse francophone profondément préoccupée par les choses.
Le Conseil International des Organisations de jeunes de la Francophonie avec sa bonne quinzaine de délégués a signé le cahier de présence. Une brochette de plusieurs jeunes francophones recrutés par des organismes divers sont également ici pour créer le maillage avec la jeunesse d’ailleurs.
Surtout qu’à Québec, toutes les problématiques de notre époque seront bigrement brassées. Il y a la question de l’eau. Dans le monde, plus de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau dans les milieux urbains et ruraux. Les pays en développement paient le plus lourd tribut. Notre époque est aussi confrontée à la maladie. Toutes sortes de maladie, les pires que l’humanité ait jamais connues : le paludisme, le Sida, la tuberculose et nous en oublions. Le climat change considérablement, sans que personne ne puisse dire avec exactitude quelle sera l’ampleur du désastre pour l’humanité dans les années à venir. Les ressources naturelles connaissent une destruction effroyable. L’effet conjugué du malaise naturel contribue drastiquement à un épisode qui se tourne actuellement à savoir la crise alimentaire mondiale. Si les grands ont posé le diagnostic, les jeunes pensent que l’avenir leur appartient, et qu’au-delà d’un simple slogan, il faut agir pour sauver sa propre maison.

Le congrès mondial de la jeunesse doublé de l’Ecole d’Eté de l’Institut du nouveau Monde ayant cours à Québec au Canada est symptomatique de la volonté de ceux qui y sont.

Et précisément avec toutes les innovations dont ils se sont bardés, le monde leur appartient vraiment.

Expositions, mais aussi discussions et actions, avec des représentants de plus de 100 pays. Imaginez ce que cela donnera peut être dans un ou deux ans, si l’engagement et la frénésie constatés à Québec sont entretenus et suivis avec esprit de suite.

Godefroy Macaire CHABI

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