Montréal, Godefroy Macaire CHABI
Le 21ème sommet mondial de l'énergie s'est ouvert dimanche à Montréal avec un aréopage majestueux de leaders de l'industrie énergétique venus des quatre coins de la planète. Près de 6000 selon les statistiques de l'organisation.
L'enjeux de cette rencontre, c'est moins le nombre de délégués que les points au coeur du débat.
Quatre préoccupations majeures sont soulignées pour servir de cadrage aux discussions: accessibilité, disponibilité, acceptabilité, responsabilité.
En clair, les acteurs énergétiques mondiaux doivent inventer la solution et régler le puzzle posé par le Premier ministre du Québec, Jean Charest dès l'ouverture du Congrès à savoir: faire face à la demande énergétique mondiale avec des solutions bonnes pour l'économie, respectueuses de l'environnement et en accord avec la cohésion sociale.
C'est un grand défi, surtout lorsqu'on sait que dans certaines parties du monde, les besoins énergétiques vont s'accroître dans les prochaines années.
Pour l'Afrique, on situe par exemple cela autour de 40% dans les 20 prochaines années. Un casse-tête, alors que les sources alternatives ne sont pas encore suffisament promues faute de moyens.
L'Etat canadien qui se pose en chef de file en matière d'énergie propre entend quand même soutenir les efforts et les volontés. Belle ambition claiement affichée, sauf que les observateurs attendent de le juger à l'acte.
Malheureusement, ce qu'on a appelé "énergies propres" semblent avoir aujourd'hui plus d'adeptes que dans la réalité des choses. A la vérité, les lignes de blocage restent marquées par les limites économiques pour les uns et les impératifs du même genre pour les autres.
Ce qui fait dire à un délégue que c'est l'économie qui nous dira si l'énergie sera propre ou non.
lundi 13 septembre 2010
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