Par Godefroy Macaire CHABI
Le Forest day qu'on peut désigner par la "Journée de la forêt" se tient ce dimanche 13 décembre 2009 à Copenhague en marge du sommet mondial sur les changements climatiques. Il a pour but de convier autour de la même table l'ensemble des acteurs majeurs impliqués dans la préservation de la forêt dans le monde, afin de réfléchir au rôle de la foresterie dans les stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. Ils vont aussi discuter du défi et des opportunités que procure la forêt dans le contexte des changements climatiques.
Ce sont des chercheurs et responsables mondiaux à divers niveaux en charge de politiques forestières.
Chacun des intervenants à la tribune ce dimanche a défendu la forêt à l’ouverture des travaux.
Le Ministre danois de l’environnement, Troels Lund Poulsen a été le premier à indiquer que la déforestation et la dégradation du couvert végétal contribuent entre 17 et 20 % des émissions de CO2.
« Les grandes actions de lutte contre le changement climatique ne peuvent être efficaces que si elles impliquent une bonne gestion des forêts » a t-il souligné
C’est pour cela, a-t-il ajouté que les nouveaux mécanismes d’adaptation et d’atténuation doivent intégrer la question forestière.
Il y a, a-t-il poursuivi, une interaction réelle entre les forêts, la population, le climat et les écosystèmes.
Le ministre danois de l’environnement n’a pas manqué de citer les efforts de son pays en matière de préservation de la forêt. Il a rappelé que le pays possède à ce jour une surface forestière qui représente 13% du territoire. L’objectif a-t-il indiqué est d’aller entre 20 et 25%.
Les intervenants ont souligné la nécessité d’un bon management des forêts.
Pour le Président du Groupe des experts sur le changement climatique, Rajendra Pachauri, la foresterie apporte plus de 70% de la solution aux changements climatiques.
L’une des raisons qui œuvre pour la préservation des forêts, c’est le lien culturel et spirituel que les peuples entretiennent avec elles, a-t-il dimpt.
« Si nous voulons régler le problème du changement climatique, nous avons le devoir de régler ensemble les problèmes d’adaptation et d’atténuation « a proposé Rajendra Pachauri.
Mme Gro Harlem Brundtland, envoyée spéciale des Nations Unies à cette réunion a eu des mots d’alerte
« Si nous voulons survivre, nous avons le devoir d’arrêter la déforestation », a-t-elle dit
Elle a également souhaité qu’une place importante soit faite à la question de la foresterie parmi les décisions et recommandations qui seront prise lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
Voilà pourquoi elle a souhaité que Copenhague puisse aboutir à des stratégies globales.
La réduction des émissions liées à la déforestation et la dégradation représente une double opportunité en terme socio-économique et en matière climatique, a-t-elle précisé.
Pour le Président du Partenariat sur les forêts, CPF Jan Heino, la communauté forestière a besoin de s'engager entièrement dans les discussions nationales et internationales et les actions sur les changements climatiques.
"Nous avons beaucoup à gagner", a t-il assuré, avant de souhaiter que les échanges de cette journée de la forêt puisse impacter positivement les décisions qui seront prises à la Conférence de Copenhague sur le climat.
dimanche 13 décembre 2009
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