Godefroy Macaire CHABI, Copenhague
Comme Organisation non gouvernEmentale, Planet Action participe au "Forest Day" (La Journée de la Forêt) à Copenhague avec quelque chose de pertinent, même si ce n'est pas nouveau. L'ong lutte en effet contre les changements climatiques en distribuant aux milieux de recherche, ONG, organismes publics des images d'observation de la Terre.
"Au lieu de vendre ces images on va les distribuer aux organisations non commerciales pour faire l'observation de la terre et avec ces images on va fournir les supprots techniques et les logiciels d'interprétation" a indiqué Patricia Dankha, Chef de projets.
L'apport de Planet Action, c'est de montrer clairement comment l'image satellitaire et les technologies associées "peuvent aider les ong et les partenaires pour obtenir des résultats, concrets, mesurés et visibles".
Grâce à ces technologies, les zones sont vues sur toutes les latitudes à toutes les périodes de l'années, rassurent les responsables de Planet Action.
En dehors du soutien aux projets par l'imagerie spatiale, Planet Action marque aussi son activisme par l'information du grand public sur les changements climatiques, en menant des actions de sensibilisation sur les dangers de la déforestation et la désertification puis l'intérêt que revêt la reforestation
"Nos domaines d'activités sont en priorité la déforestation, le suivi des forêts en génral, la désertification et les réseaux d'eau, mais nous travaillons aussi sur la fonte des glaciers. Nous travaillons sur toute la planète" a t-elle précisé.
"La différence de ce nous on apporte aux changements climatiques, c'est qu'on le voit de l'espace donc ce sont des preuves tangibles qui sont à la fois sur une échelle locale mais qu'on peut comparer à d'autres zones et faire une analyse globale", a poursuivi P. Dankha
Banaliser la technologie
En travaillant aux côtés des ONG et des partenaires locaux et scientifiques, Planet Action affirme qu'elle a banalisé la technologie.
"Si on montre un poster d'une image satellitaire sur la déforestation à des gens qui ne savent pas ce que c'est qu'un satellite-je grossis le trait-c'est très parlant. Et donc à ce titre, on est ici pour montrer que ce n'est pas de la technologie pour les grands chercheurs, ce sont des images qu'on peut adresser à des gens du terrain, à des villageois qui veulent reboiser, à des écoles pour des activités de sensibilisation"
Planet Action cumule une expérience de plus de deux décennies, ce qui rassure l'organisation que sa démarche est pertinente et efficace.
"C'est spetaculaire de voir des images sur la déforestation par exemple. On a une archives d'une vingtaine d'année et riche de millions d'images. Cela nous permet de faire des comparaisons, et on peut prévoir des acquisitions dans les années à venir" a dit P. Dankha
"On peut donc avoir un programme pluriannuel qui permet de suivre et de mesurer l'évolution des dégats en général et du travail d'adaptation et de réparation dans tous les sens du terme "
Pas de blocages
"Il n'y a pas de frein, il y a les ong, es autorités locales, les milieux de recherches qui sont conscients de l'enjeu. Ils ont le réseau locale, les connaissances, les capacités technologiques de recevoir des ordinateurs puis l'expertise"
En plus de tout cela, en ce qui concerne l'Afrique, l'organisation affirme avoir pu développer un grand réseau en Afrique en général, dans la partie francophone en particulier.
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